Trouver vite du travail grâce aux cabinets de recrutement

RegionsJob renouvelle son vaste sondage sur le recrutement et la recherche d’emploi. Pour cette édition 2017, 6 466 candidats ont répondu à nos questions sur leurs habitudes et pratiques entre le 14 avril et le 2 mai 2017 au moyen d’un questionnaire en ligne. Les résultats ont été réitérés représentatifs de l’effectif.

RegionsJob fournit une mise à jour sur l’évolution de la recherche d’emploi et les préoccupations des demandeurs d’emploi et des employés en attente. Quels outils utilisent-ils ? Comment organisent-ils leurs journées ? Comment connaissent-ils les entreprises ? Consultez les résultats de notre vaste sondage 2017.

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Quels outils pour trouver un emploi ?

Sites d’emploi et service public pour l’emploi de première ligne

En dehors des sites d’emploi (non pris en compte pour la question de l’utilisation, la plupart des répondants sont des utilisateurs du groupe RégionsEmploi), la fonction publique deemploi (Cluster pour l’emploi) est le moyen le plus utilisé par les demandeurs d’emploi (80%), ainsi que l’application spontanée, deuxième avec 71% des utilisateurs. Pour le reste, ces derniers utilisent généralement les « grands classiques » de l’application : agir (52 %), réseaux sociaux (41 %), entreprises de recrutement (41 %), sites RH d’entreprise (40 %), réseaux personnels/co-opting (34 %), impression (17 %).

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Les employés utilisent moins d’outils. Il existe des différences significatives avec les demandeurs d’emploi dans l’utilisation de matériels tels que le service public de l’emploi, les demandes spontanées ou le travail temporaire, en raison de la situation de l’emploi des personnes posées. Les chantiers multiservices s’avèrent particulièrement appropriés à cette fin.

L’ intérêt de la demande spontanée

L’ application spontanée est l’un des outils largement utilisés par les demandeurs d’emploi (71 %). Quandnous regardons l’importance attachée aux instruments, elle tombe au classement avec 50% de convaincus, doublée par la cooptation (53%) et les bureaux de RH (52%).

En fait, la moitié des chômeurs (50 %) et les trois quarts des guerriers (73 %) n’envoient pas ou quelques-uns (0 à 1 par semaine). Il faut dire que cette méthode d’application nécessite des recherches longues sur le marché et l’entreprise convoitée pour un résultat loin d’être garanti. C’est le paradoxe : alors que 71% des demandeurs d’emploi disent qu’ils utilisent une candidature spontanée et qu’ils la considèrent importante, seulement 31% trouvent vraiment efficace.

Les répondants (tant en position qu’en recherche active) considèrent la coopération comme la deuxième méthode de recrutement la plus efficace (45 %) devant les entreprises de recrutement (43 %), les services publics pour l’emploi (40 %), les bureaux des ressources humaines des entreprises (36 %), l’emploi temporaire (33 %), les demandes spontanées(31 %), les réseaux sociaux (28 %) et loin devant la presse (13 %).

L’ étude révèle que certains des matériaux considérés comme importants ne sont pas considérés comme les plus efficaces. Le service public de l’emploi est donc jugé assez durement par les candidats, bien qu’il soit le troisième outil le plus utilisé. On peut conclure que les candidats attendent davantage de cet outil en continuant à l’utiliser régulièrement.

  • 26 % des candidats ont déjà participé à un événement de recrutement innovant

Si nous étions déjà conscients de l’attrait des candidats aux forums d’emploi (presque 1 sur 2 y va au moins occasionnellement), il semblerait que les usages changent même lorsqu’il s’agit de rencontres innovantes organisées par les entreprises elles-mêmes. Les postes de travail, les après-travaux, les soirées de recrutement et les foyers ouverts peuvent mobiliser 26% des demandeurs d’emploi. Les recruteurs ont donc raison de toujours faireune plus grande utilisation de ces nouvelles méthodes de recrutement, en ajoutant la réunion « IRL » avec les candidats comme complément aux processus d’embauche habituels.

Comment postuler en 2017 ?

La localisation, première source d’intérêt pour un emploi

L’ emplacement (71 %) et la description d’emploi (67 %) sont les deux éléments auxquels les candidats accordent la plus grande attention lorsqu’ils lisent une offre d’emploi. « Aujourd’hui, les Français tiennent à maintenir une bonne qualité de vie et aspirent à équilibrer leur vie personnelle et professionnelle. Il n’est donc pas surprenant de trouver l’emplacement du poste au sommet des préoccupations. En même temps, ils sont très intéressés par le contenu de leur futur travail et son caractère inspirant. Les jeunes diplômés des générations Y et Z en particulier : le travail doit leur donner du sens », explique David Beaurepaire, Responsable Développement et Stratégie chez RegionsJob. Les recruteurs ont égalementun intérêt particulier à optimiser leurs offres d’emploi et à fournir aux candidats des détails sur le contenu du travail à effectuer, et pourquoi pas, sur l’attractivité de la région où le poste est proposé.

Les bonnes pratiques se répandent parmi les recruteurs et les candidats

Les candidats ont pris conscience de l’importance d’exposer leur projet au recruteur plutôt que de répondre de manière égale à toutes les offres d’emploi. 47% d’entre eux adaptent systématiquement leur CV ou lettre de motivation à l’entreprise dans laquelle ils postulent et cette habitude plaît aux recruteurs. « La personnalisation iLA est essentielle », explique David Beaurepaire, responsable du développement et de la stratégie chez RegionsJob. « Mais nous devons poursuivre cet effort en adaptant systématiquement notre candidature, en préparant sérieusement l’entretien d’embauche et en relançant l’entreprise dans les dix jours. Cela vous permet de montrer votre intérêtpour le courrier, l’entreprise et peut faire une différence ». Cependant, seulement 12 % des demandeurs d’emploi ont relancé chaque fois que l’entreprise pour laquelle ils ont postulé en 2017.

Parallèlement, de plus en plus de recruteurs répondent également aux demandes rejetées. En 2017, seulement 15 % des internautes déclarent ne jamais avoir de réponse, tandis que 36 % le disent en 2016 (voir notre étude précédente). Selon David Beaurepaire, cela marque « une prise de conscience de l’importance de la réponse et de la généralisation des outils de gestion des applications, y compris l’automatisation de la réponse, qui permet aux recruteurs de gagner un temps précieux en tenant compte des attentes des candidats ».

Réseaux sociaux, présence en ligne et mobile : qu’est-ce qu’il utilise ?

Réseau social, loin des prévisions en termes de recrutement

Il y a une dizaine d’années, les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou LinkedIn étaienta annoncé une petite révolution dans le recrutement. En 2012, selon une étude RegionsJob, 88% des recruteurs et 54% des candidats prévoient augmenter « dans un proche avenir ».

En cinq ans, leur utilisation comme outil de recherche d’emploi a diminué d’un point — 35 % en 2012 contre 34 % en 2017 — et 66 % des candidats ne les utilisent pas du tout. Seulement 21 % des répondants les utilisent pour postuler directement auprès des entreprises. Cependant, ils constituent une source d’information pour les candidats.

Du côté des recruteurs, les réseaux sociaux leur offrent la possibilité de vérifier certaines informations sur l’identité numérique et les compétences des candidats, et de « travailler » leur marque employeur. Mais ils sont encore loin d’être parmi les principales façons de courir pour eux.

19% des Français ont accès à un emploi grâce à leur présence en ligne

Les répondants ne regardent pas leur présence en ligne, mais font attention : seul le38% ne vérifient jamais les résultats de recherche qui les concernent aujourd’hui. À leur connaissance, aucune information en ligne à leur sujet ne les a empêchés d’obtenir un emploi (93 % indiquent qu’ils ne le sont pas). D’autre part, leur présence numérique a aidé certains candidats à trouver un emploi : ils sont de 19% dans ce cas.

83 % des candidats font de la recherche en ligne sur une entreprise avant de présenter une demande. Les résultats obtenus, principalement via des moteurs de recherche tels que Google (69 %), influencent fortement leur application (81 %). Au point que 63% des répondants ont déjà abandonné l’idée de demander une annonce à la suite d’informations en ligne sur l’entreprise… Mais 76% ont demandé cette information ! Soutenir l’importance de la marque employeur.

  • Les femmes sont moins sur Internet que les hommes

22% des hommes disent que les informations en ligne les concernant ont aidé à trouver un emploi, tandis queseulement 16 % des femmes l’ont fait. Des résultats surprenants en termes d’activité digitale mutuelle : plus les hommes (37 %) transmettent du contenu sur Internet des femmes (30 %), moins ils sont susceptibles de montrer leur expérience.

Cherchez un emploi où que vous soyez sur votre mobile

L’ utilisation des appareils mobiles français est de plus en plus intense selon le dernier « Baromètre numérique » publié par CREDOC en 2016. Au moment de la génération ATAWAD (AnyTime, Anywhere, Any Device), les utilisations des candidats en termes de recherche d’emploi changent. Selon l’enquête RegionsJob, 39% d’entre eux n’utilisent que leur smartphone pour voir les offres, 22% pour « voir les offres et postuler », tandis que 39% n’utilisent pas encore cette méthode pour chercher un emploi.

*Sondage réalisé par RegionsJob entre le 14 avril et le 2 mai 2017 au moyen d’un questionnaire en ligne mené auprès d’un échantillon de 6 466 personnes. Des résultats adéquats pourêtre représentatif de la population active âgée de 15 à 64 ans vivant en France métropolitaine (BaseInsee 2013), selon des critères socio-démographiques (sexe, âge, région de résidence et situation professionnelle). Lisez le communiqué de presse et les données de l’enquête.

Consultez également les résultats de notre enquête « Comment recruterons-nous en 2017 ?

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