Un adolescent français ne s’esclaffe pas devant les mêmes vidéos qu’un jeune Japonais. Pourtant, ils partagent le même hashtag, la même playlist, la même fièvre d’exister. Pourquoi ce décalage, ce léger déplacement dans la façon de réagir, de s’indigner, d’aimer ?
Nos gestes, nos peurs, jusqu’à notre manière d’idéaliser ou de fuir, semblent ciselés par une main collective qui ne …
