Je sais que certains d’entre vous sont Ă©tudiants ou sont en cours de recyclage, et peuvent avoir l’intention de devenir des dessinateurs professionnels Ă plus ou moins long terme.Vivre de dessin est un grand pari, mais mĂŞme si cette vie est pas le choix le plus simple, il n’y a rien de plus gratifiant que de faire ce que vous aimez et vivre de sa passion .
Pour vous donner une idée, voici une infographie créée par Frédéric le Martelot (publiée avec son aimable autorisation) et qui résume tout le métier du dessin :
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Les métiers du dessin
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Les parents qui souhaitent protĂ©ger leurs enfants en les poussant Ă une « vraie profession » reprĂ©sentent souvent gros freins pour leur progĂ©niture. En raison de leurs responsabilitĂ©s, les gĂ©nĂ©rations plus âgĂ©es se montrent parfois bien hermĂ©tiques Ă l’idĂ©e que leurs descendants « vivent dans une profession passionnante », mais la passion est ce qui permet Ă certaines personnes de se reconnaĂ®tre talents ou gĂ©nies dans ce qu’ils font. En rĂ©alitĂ©, rien ne peut effacer la passion et le rĂŞve d’enfance de certains d’entre nous.
Quand vous ĂŞtes consumĂ© par sa passion pour une activitĂ©, quelle qu’elle soit, cette passion nous rattrape Ă un moment ou Ă un autre de notre vie, que nous l’aimons ou non. renoncer Ă une partie de soi-mĂŞme . Vous ne pouvez jamais vraiment le deuil, et la passion ressuscite toujours Ă un moment ou un autre.Mais quelle expĂ©rience m’a prouvĂ© est qu’Ă l’âge adulte, il ya toujours un moyen de prendre les bonnes dĂ©cisions et de changer votre vie. excluant la liste fausses excuses .
J’ai remarquĂ© que les « jeunes » artistes professionnels sont gĂ©nĂ©ralement un tantinet idĂ©alistes et rĂŞveurs , et sont extrĂŞmement difficiles Ă vendre eux-mĂŞmes (sans parler de la peur du ventre qui va avec les dĂ©buts !). Ce n’est pas surprenant, car peu d’Ă©coles enseignent la communication avec les clients et l’art de se promouvoir dans l’emploi entrevues.
Et encore plus rares sont les acadĂ©mies qui enseignent comment prĂ©senter un portefeuille pertinent après avoir ciblĂ© un client.Souvent, les Ă©tudiants sont tombĂ©s dans le monde du travail sans avoir un indice de ce qui les attendait. Je trouve dommage. Il y a beaucoup Ă faire de ce cĂ´tĂ© de l’Ă©ducation (ainsi que de la gestion des finances personnelles).
La plupart du temps, les dĂ©buts d’un jeune professionnel ne sont pas simples. Ă€ moins de sortir d’une Ă©cole renommĂ©e (souvent coĂ»teuse et difficile d’accès) ou d’ĂŞtre pris au piège par des gens de son rĂ©seau social, il est difficile d’obtenir une place sur le marchĂ© du travail dès le dĂ©but.Et ce n’est pas tant l’Ă©tat du marchĂ© du travail qui manque pour ceux qui commencent et qui aimeraient de se faire connaĂ®tre, contrairement Ă ce que certains pensent. Le problème provient principalement du fait que le novice commence par offrir un service mal calibrĂ© Ă la demande (clients mal ciblĂ©s) et manque de communication certain.
Bien sĂ»r, et sans vouloir entrer dans une controverse sans fin, le premier rĂ©flexe du dĂ©butant est de brader ses services, parce qu’il sait qu’il n’a pas de notoriĂ©tĂ© et est en position d’infĂ©rioritĂ©. Donc, il peut accepter tout et quoi que ce soit, mĂŞme du travail gratuitement sur certains projets.Sauf que non seulement ne fait pas de service Ă lui-mĂŞme avec cette attitude (surtout s’il est bon dans ce qu’il fait), mais il ne rend aucun service Ă ses collègues non plus. Ce faisant, il contribuera, sans s’en rendre compte, Ă la baisse du revenu moyen des professionnels de son thème (enfin, c’est un long dĂ©bat dans lequel je ne veux pas aller ici).
En Ă©crivant cet article, je voulais juste vous informer sur la profession de ‘illustrateur indĂ©pendant , et pour cela j’ai eu l’idĂ©e d’interviewer mon ami Boucher Guillaume , qui se trouve Ă ĂŞtre sur son propre pendant quelques annĂ©es.Adaptable Ă tout type de projet, il a su se dĂ©marquer dans un environnement très compĂ©titif pour la fin travailler Ă domicile et vivre de sa passion .Parce qu’il est pas tout de produire de belles images, le plus difficile est pour rendre des images adaptĂ©es au client tout en respectant les dĂ©lais requis.
Voici l’interview que j’ai faite de lui. J’espère que vous apprĂ©cierez :
Plan de l'article
- Salut Guillaume, pouvez-vous d’abord expliquer Ă nos lecteurs quel Ă©tait le chemin qui vous a conduit Ă dessiner professionnellement ? Quand avez-vous vraiment commencĂ© Ă ĂŞtre passionnĂ© par le dessin ? Ă quel âge avez-vous vraiment commencĂ© Ă apprendre les bases thĂ©oriques du dessin ? Saviez-vous toujours ce que vous vouliez faire dans la vie ? Quelles Ă©tudes avez-vous traversĂ©es ?
- Quelles sont vos sources d’inspiration ? Avez-vous des dessinateurs prĂ©fĂ©rĂ©s ?
- De votre point de vue, quelles sont les qualités requises pour vivre du dessin ?
- Vous semblez ĂŞtre un artiste très adaptable. J’apprĂ©cie particulièrement vos illustrations finies et la façon dont vous racontez des histoires dans les storyboards. Dans quelle zone vous sentez-vous le plus Ă l’aise en ce moment ? Pensez-vous qu’en tant qu’artiste nous avons toujours le choix de nous spĂ©cialiser dans un domaine si nous le souhaitons ?
- J’ai aussi vu que tu peignais Ă l’huile. Pensez-vous qu’il est important de savoir maĂ®triser les outils traditionnels et numĂ©riques ? Quels sont les avantages de dessiner sur une tablette graphique sur le dessin sur papier (ou peinture sur toile) et vice versa ?
- Comment gérez-vous votre temps en tant que pigiste ? Avez-vous des routines spéciales qui vous font gagner du temps ?
- Comment trouvez-vous vos clients la plupart du temps ?
- Combien de temps vous a-t-il fallu pour vous faire connaître et obtenir des missions régulièrement ?
- Pensez-vous que devoir s’adapter stylistiquement Ă de nombreux projets empĂŞche l’artiste d’Ă©voluer vers le style qui le fait dĂ©sirer ?
- Avez-vous un « pas Ă pas » de l’une de vos illustrations ? pouvez -vous expliquer comment vous faites une illustration, de l’idĂ©e/concept/ensemble du client Ă l’image finie ?
- Dans quelle mesure pensez-vous que la pratique du modèle vivant dans l’atelier vous aide Ă Ă©voluer ?
- Si vous parliez à William il y a 10 ans, que lui dirais-tu ?
- Comment vous voyez-vous dans 10 ans ?
- Pouvez-vous créer un lien vers votre portefeuille ou tout autre lien que vous souhaitez partager ?
Salut Guillaume, pouvez-vous d’abord expliquer Ă nos lecteurs quel Ă©tait le chemin qui vous a conduit Ă dessiner professionnellement ? Quand avez-vous vraiment commencĂ© Ă ĂŞtre passionnĂ© par le dessin ? Ă quel âge avez-vous vraiment commencĂ© Ă apprendre les bases thĂ©oriques du dessin ? Saviez-vous toujours ce que vous vouliez faire dans la vie ? Quelles Ă©tudes avez-vous traversĂ©es ?
Ma formation d’illustration n’est pas acadĂ©mique, c’est vraiment un collage de cours dispersĂ©s et expĂ©riences personnelles . Je me considère toujours en formation.
J’ai eu un clic sĂ©rieux pour dessiner autour de 13. J’aimais Little Spirou et Janry. Ce dessinateur Ă©tait pour moi un dieu. Je ne pouvais pas comprendre comment avec un simple trait d’un crayon quelqu’un pouvait crĂ©er une telle harmonie visuelle, une vitalitĂ© dans les personnages et un univers qui dĂ©passait la feuille de papier. C’Ă©tait magique. J’ai dĂ©cidĂ© que j’allais pouvoir faire la mĂŞme chose. (Et j’essaie toujours tous les matins pour y parvenir…)
Dessin par Janry
J’ai ensuite commencĂ© Ă suivre les cours de dessin offerts Ă Rimouski, une petite ville de l’est du QuĂ©bec. Les cours Ă©taient très limitĂ©s . C’Ă©tait avant l’internet, il n’y avait pas de tutoriels, pas d’ateliers, encore moins un site comme Learning-a-Dessing.org.Il n’y avait que la bibliothèque municipale. J’aimerais tellement avoir 13 ans aujourd’hui… La quantitĂ© de ressources disponibles est incroyable. Il est facile de s’auto-Ă©duquer.
Par la suite, j’ai Ă©tudiĂ© la communication graphique Ă l’UniversitĂ© Laval Ă QuĂ©bec. C’Ă©tait le meilleur pour continuer Ă dessiner. Il n’y avait que quelques classes d’illustration mais cela m’a permis Ă©largir mes horizons C’est la naissance du multimĂ©dia, de la vidĂ©o numĂ©rique et du web design. J’ai dĂ©veloppĂ© un sensibilitĂ© visuelle car la puretĂ© des formes et mon approche de la crĂ©ation ont Ă©tĂ© complètement transformĂ©es. PlutĂ´t que de faire une image sur l’inspiration du moment, j’ai appris Ă faire de la recherche visuelle, Ă explorer des formes et Ă Ă©viter de suivre ma première idĂ©e. J’ai dĂ©veloppĂ© une approche du concepteur.
Quelles sont vos sources d’inspiration ? Avez-vous des dessinateurs prĂ©fĂ©rĂ©s ?
Mes sources d’inspiration sont nombreux .Peintres John Singer Sargeant , Edward Hopper et Gil Elvgren me fascinĂ©.Dans la bande dessinĂ©e, Guarnido et Janry restent « must » pour le dessin animĂ©.Sur le cĂ´tĂ© plus rĂ©aliste, Jose Gonzalez qui a dessinĂ© Vampirella dans les annĂ©es 70 est un maĂ®tre. Ses personnages restent très expressifs malgrĂ© un dessin très dĂ©taillĂ©. Greg Ruth , un AmĂ©ricain, fait un beau travail avec un pinceau. Son rĂ©alisme est extrĂŞmement fluide.Il y a aussi Sean Murphy qui a un style plus brut et très graphique. Vous devez voir son travail en noir et blanc, souvent la couleur ne lui rend pas justice.Il ya beaucoup d’autres artistes que je trouve inspirant et je pourrais passer la journĂ©e lĂ -bas…
Illustration de Gil Elvgren
De votre point de vue, quelles sont les qualités requises pour vivre du dessin ?
Oh, c’est la question Ă 1 million de dollars… En fait, il y a mille et une façon de vivre illustration.
Je vais donc m’en tenir au dessin publicitaire puisque c’est le domaine oĂą j’ai le plus d’expĂ©rience. Les agences demandent mes services principalement pour le storyboard et les modèles. Cela fait partie de la prĂ©-production d’une campagne publicitaire. Ă€ ce stade, l’agence travaille Ă dĂ©finir ses concepts afin d’obtenir l’approbation de son client.
Mon travail est de mettre en images les spots TV proposĂ©s et de dessiner les Ă©lĂ©ments pour les affiches, le web, les campagnes publicitaires, etc… Ce travail est celui de la communication. Les storyboards doivent raconter l’histoire, vĂ©hiculer l’Ă©motion et le faire dans un minimum d’images. Pour les maquettes, tout se passe dans une image. Nous devons pouvoir aller Ă l’essentiel , ne vous perdez pas dans les dĂ©tails et accepter que l’image crĂ©Ă©e est subordonnĂ©e au message.Ce ne sont pas moi l’Ă©toile. Ce qui est toujours un peu difficile Ă accepter pour un artiste. En outre, le travail est fait en Ă©quipe. Il y a un Directeur artistique (DA) , un rĂ©dacteur et gĂ©nĂ©ralement le directeur crĂ©atif valide ou non. Vous devez ĂŞtre flexible car il peut y avoir beaucoup de changements. Les changements ne sont pas une question de talent. Parfois, un croquis moins intĂ©ressant sera prĂ©fĂ©rĂ© parce qu’il correspond mieux Ă l’intention du directeur artistique. Il faut l’accepter parce que cela fait partie du processus et c’est probablement le plus difficile pour un dĂ©butant.
Vous semblez ĂŞtre un artiste très adaptable. J’apprĂ©cie particulièrement vos illustrations finies et la façon dont vous racontez des histoires dans les storyboards. Dans quelle zone vous sentez-vous le plus Ă l’aise en ce moment ? Pensez-vous qu’en tant qu’artiste nous avons toujours le choix de nous spĂ©cialiser dans un domaine si nous le souhaitons ?
En fait, la spĂ©cialisation est inĂ©vitable. Il est impossible d’exceller dans toutes les sphères . C’est l’un des problèmes lorsque vous commencez, vous ĂŞtes mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste par dĂ©faut. Malheureusement, c’est une profession qui nĂ©cessite des spĂ©cialistes. Cela ne nous permet pas de vivre si vous ĂŞtes juste moyen dans tous les domaines .
©Guillaume Boucher
J’ai aussi vu que tu peignais Ă l’huile. Pensez-vous qu’il est important de savoir maĂ®triser les outils traditionnels et numĂ©riques ? Quels sont les avantages de dessiner sur une tablette graphique sur le dessin sur papier (ou peinture sur toile) et vice versa ?
La question de l’outil se pose souvent. Je ne crois pas que les outils traditionnels soient indispensables. Je vois souvent des personnes travaillant sur une tablette graphique lors de sessions de modèles en direct. L’important est d’avoir une base solide afin de ne pas ĂŞtre un esclave de l’outil . L’utilisation de l’outil d’esquive n’est pas un crime, mais comprendre comment il fonctionne vous libère.
J’aime le numĂ©rique parce qu’il me permet de expĂ©rimenter beaucoup plus vite . Si je dois changer complètement la palette de couleurs d’une image, cela se fait sans problème alors qu’avec un support traditionnel, il faudrait recommencer dès le dĂ©but. Sans oublier qu’aujourd’hui, afin de pouvoir suivre sur le marchĂ© du travail, c’est un doit .Je continue Ă travailler au crayon et Ă l’huile pour des projets personnels. Pour moi, il y a une poĂ©sie Ă jouer avec le matĂ©riel. Ça m’a ancrĂ©e dans le prĂ©sent, c’est proche de la mĂ©ditation.
Comment gérez-vous votre temps en tant que pigiste ? Avez-vous des routines spéciales qui vous font gagner du temps ?
Ce qui fait gagner du temps c’est l’expĂ©rience . Un dĂ©butant devrait prendre le temps nĂ©cessaire pour faire le meilleur travail possible. La vitesse viendra après . Les gens se souviennent d’une photo, pas de temps qu’il a fallu pour le faire . Cependant, lorsque vous ĂŞtes indĂ©pendant, il est important d’estimer le temps nĂ©cessaire Ă la rĂ©alisation d’un projet. Dans le storyboard publicitaire, il arrive que nous coupons les coins ronds. La livraison de dessins tardifs a des consĂ©quences pour l’ensemble de la chaĂ®ne. Tu dois vraiment ĂŞtre prudent. Encore une fois, bien gĂ©rer vos dĂ©lais vient avec de l’expĂ©rience et de la connaissance de soi. J’Ă©value toujours au pire, pour m’assurer que j’ai un coussin pour le inattendu.
©Guillaume Boucher
Comment trouvez-vous vos clients la plupart du temps ?
C’Ă©tait beaucoup de solennitĂ© au dĂ©but. J’ai contactĂ© directement les agences et envoyĂ© mon portefeuille pour faire partie de leur banque freelance. Vous envoyez votre portefeuille en espĂ©rant qu’il mènera Ă quelque chose six mois ou un an plus tard . Maintenant mon nom circule au milieu et en plus de mes clients habituels, les gens m’appellent parce qu’ils ont entendu parler de moi. C’est plus facile. Il est Ă©galement très important de continuer Ă expĂ©rimenter et Ă dĂ©velopper de nouvelles illustrations. Si je veux avoir plus de commandes dans un style d’illustration, je m’occupe de les faire pendant mon temps libre . Les clients nous engagent pour ce que nous avons dĂ©jĂ fait, pas pour notre « potentiel ».
Combien de temps vous a-t-il fallu pour vous faire connaître et obtenir des missions régulièrement ?
Ă€ partir de 3 Ă 4 ans. C’est en moyenne . Il est nĂ©cessaire de prĂ©voir au moins 5 ans. En outre, ce n’est pas 5 ans pour attendre tranquillement que le tĂ©lĂ©phone sonne. Cela implique travailler constamment sur des projets persos pour amĂ©liorer, en plus de l’emploi alimentaire qui paie le loyer. C’est beaucoup de sacrifices, donc il vaut mieux aimer vraiment ce que vous faites.
Boîte de storyboard couleur échantillon ©Guillaume Boucher
Pensez-vous que devoir s’adapter stylistiquement Ă de nombreux projets empĂŞche l’artiste d’Ă©voluer vers le style qui le fait dĂ©sirer ?
Oui, parce qu’il n’y a que 24 heures par jour. Apporter votre style Ă la maturitĂ© prend beaucoup de temps . Si un artiste a une vision claire de ce qu’il veut faire, il devrait y consacrer le maximum de temps.
Mais pour la majoritĂ©, comme dans mon cas, l’objectif est plus floue. Les diffĂ©rentes demandes permettent de expĂ©rimenter et se dĂ©couvrir au fil du temps. Je cherche toujours la mienne et je pense que les prochaines annĂ©es seront cruciales dans mon Ă©volution.
Avez-vous un « pas Ă pas » de l’une de vos illustrations ? pouvez -vous expliquer comment vous faites une illustration, de l’idĂ©e/concept/ensemble du client Ă l’image finie ?
En fait, c’est très simple. Je reçois un mĂ©moire Ă©crit ou verbal du directeur artistique. Ensuite, je produis quelques croquis très grossiers . Ils s’assurent que les prises de vue de l’appareil photo sont bonnes et l’apparence gĂ©nĂ©rale des personnages et des environnements. Je vous envoie pour approbation. Ensuite, j’attaque le dessin Ă la ligne avec tous les dĂ©tails et retourne pour approbation. Finalement, j’ai mis en couleur et retour pour approbation finale. Cela peut sembler beaucoup de rondes d’approbations. Mais c’est toujours le moyen le plus efficace de le faire que je l’ai trouvĂ©. La dernière chose que vous voulez est de remettre une sĂ©rie d’images en couleur et vous faire dire que le hĂ©ros est un blanc sexagène quand tu as fait un asiatique de 25 ans.
Étape 01  : Esquisse rapide pour valider le point de vue et le positionnement des caractères
Étape 02 : Validation de l’aspect du personnage et de tous les dĂ©tails. Le client s’assure que les personnages ont la bonne Ă©motion. Parfois, cette Ă©tape sert Ă©galement Ă indiquer les intentions d’Ă©clairage.
Étape 03 : Validation des couleurs avec le client.
un autre exemple de projet
Étape 1
Étape 2
Étape 3
un autre exemple de projet
Étape 1
Étape 2
Étape 3
Dans quelle mesure pensez-vous que la pratique du modèle vivant dans l’atelier vous aide Ă Ă©voluer ?
Je pense que cela aide avec l’Ă©closion de mon style personnel dans dĂ©velopper ma perception . Il y a une Ă©norme diffĂ©rence entre le dessin d’observation et le dessin basĂ© sur des rĂ©fĂ©rences photographiques. La photo a dĂ©jĂ fait 50% du travail. Elle a pris une rĂ©alitĂ© tridimensionnelle et l’a convertie en 2D. La façon dont chaque artiste doit interprĂ©ter cette conversion est une grande partie de son style. Tout le monde perçoit l’espace et la relation du sujet Ă l’intĂ©rieur d’une manière unique. La photo crĂ©e un certain standardisation .
Si vous parliez à William il y a 10 ans, que lui dirais-tu ?
Accrocher , faites confiance Ă votre instinct.
Exemple d’un modèle rĂ©alisĂ© pour un Ă©vĂ©nement ©Guillaume Boucher
Comment vous voyez-vous dans 10 ans ?
Je n’ai pas de plan spĂ©cifique. Depuis 3 ans, les projets qui me sont proposĂ©s sont de plus en plus intĂ©ressant , je travaille pour continuer. Je voudrais dĂ©velopper un projet de bande dessinĂ©e est mon amour de la jeunesse.Je suis un peu de ce qui se passe dans le monde de la bande dessinĂ©e en Europe et tous les auteurs que je connais ont des difficultĂ©s financières, mĂŞme les très bons… Donc je vois cette avenue plus comme un loisir. Mais on ne peut pas prĂ©dire l’avenir.
Pouvez-vous créer un lien vers votre portefeuille ou tout autre lien que vous souhaitez partager ?
guillaumeboucher.com pour les travaux finis My Instagram : J’ai mis des croquis, le modèle vivant et « travail en cours ».
Un grand merci Ă Guillaume de nous avoir consacrĂ© du temps ! N’hĂ©sitez pas Ă poser vos questions en commentaire si vous en avez.
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